La poitrine et les seins jouent un rôle important dans l’expression de la féminité de la femme.
Lorsque cette dernière est touchée par l’hypoplasie mammaire, c’est-à-dire le fait de présenter un volume de sein insuffisant, c’est tout son bien-être qui est concerné.
Dans ces cas de figure, la patiente peut recourir à une augmentation mammaire pour améliorer l’apparence de sa poitrine et retrouver son épanouissement.
Cet article aborde les points importants à connaître avant une augmentation mammaire.
Comment se déroule une augmentation mammaire par prothèses ?
La phase préopératoire
Avant l’intervention, le médecin procède à un examen poussé afin d’évaluer plusieurs paramètres : la taille et le poids de la patiente, la qualité de sa peau, la morphologie thoracique et corporelle, les grossesses et allaitements etc.
Dans la plupart des cas, le médecin recourt à une anesthésie générale classique, durant laquelle la patiente est complètement endormie.
Une opération d’augmentation mammaire requiert parfois 24 h d’hospitalisation. Mais le plus souvent l’hospitalisation peut se pratiquer en ambulatoire (sortie le jour même).
L’intervention en elle-même
Les incisions et « voies d’abord »
Selon ce qui a été décidé avec le médecin, les « voies d’abord » (voie d’accès) à la poitrine pour poser les implants seront différents. Ils déterminent alors l’emplacement des incisions. C’est ainsi qu’on distingue :
- La voie aréolaire : l’incision se situe dans la moitié inférieure de l’aréole et forme un demi-cercle
- La voie axillaire : l’incision se trouve dans l’aisselle, aujourd’hui moins pratiquée
- La voie sous-mammaire : l’incision de 3 cm environ est placée dans le sillon sous le sein.
La pose des prothèses
Lorsque les médecins pratique ses incisions, il positionne les implants selon trois emplacements possibles :
- L’emplacement prémusculaire : les prothèses se retrouvent directement derrière la glande, mais devant les muscles pectoraux
- L’emplacement rétromusculaire : les prothèses sont placées plus en profondeur, derrière les muscles pectoraux.
- Le Dual Plan qui est un mixte entre le positionnement pré et rétromusculaire : dans la partie supérieure du sein les prothèses sont positionnées derrière le muscle pectoral et dans la partie inférieure, elles sont posées devant. Cette méthode donne souvent les résultats les plus naturels.
La fin de l’intervention
Au terme de son intervention, le médecin place un pansement modelant fait de bandage élastique ou d’un soutien gorge de contention.
Il arrive aussi qu’un drain soit placé pour évacuer le sang susceptible de s’accumuler autour des prothèses.
Combien de temps pour dégonfler ?
Après une pose d’implants mammaires, il est nécessaire d’attendre deux à trois mois avant d’apprécier le résultat final. C’est le temps qu’il faut pour que les seins retrouvent leur souplesse et que les prothèses soient stables.
Cette stabilité est souvent durable, sauf événement exceptionnel tel qu’une prise importante de poids par exemple.
Avis & conseils d’un chirurgien spécialiste pour éviter la douleur
Les suites d’une pose d’implants peuvent s’avérer douloureuses. C’est notamment le cas lorsque les implants sont volumineux et placés derrière les muscles pectoraux.
Les conseils du spécialiste pour limiter les douleurs sont les suivants :
- prendre des antalgiques adaptés à l’intensité de la douleur ;
- porter un soutien-gorge de contention pendant 4 à 6 semaines.
- observer un arrêt de travail de 5 à 7 jours après l’intervention ;
- arrêter toute activité sportive pendant au moins un mois, et la reprendre en portant un soutien-gorge de sport.
Par ailleurs, le chirurgien reçoit la patiente une semaine après l’opération pour s’assurer de la bonne évolution de son rétablissement.
D’autres rendez-vous post-opératoires seront programmés avec la patiente pour s’assurer que les prothèses restent bien en place.