Les personnes présentant une hypertrophie de la poitrine font régulièrement appel à une réduction mammaire pour réduire la taille de leurs seins et les remonter.
Comme toute intervention chirurgicale, cette opération peut provoquer des douleurs post-opératoires. Toutefois, celles-ci sont facilement traitées avec de simples antalgiques.
Le point sur la question.
Ce qu’il faut savoir après une mammoplastie
Assez paradoxalement, les douleurs physiques dont témoignent souvent les patientes sont celles ressenties avant la réduction mammaire : au niveau des seins naturellement, mais aussi au niveau du dos et des épaules.
Ces douleurs disparaissent de façon immédiate et définitive aussitôt l’opération effectuée.
Juste après l’opération, un système de drainage est installé au niveau des incisions. Il vise à réduire l’hématome post-opératoire.
Il est retiré dès le lendemain de l’opération, avant la sortie de l’établissement médical.
A la suite de la réduction mammaire, la patiente est amenée à porter un soutien-gorge de contention jour et nuit, pour une durée de 3 semaines à 1 mois.
Cela favorisera notamment les aspects suivants de la guérison :
- protéger au mieux les cicatrices,
- éviter au maximum les douleurs post opératoires,
- permettre aux seins de prendre plus rapidement leur forme définitive.
La patiente pourrait aussi ressentir une baisse temporaire de la sensibilité des aréoles, qui dure de quelques jours à quelques semaines selon les patientes.
On peut aussi évoquer une plus grande fatigue et une prédisposition plus importante à dormir. Cela est notamment dû au plus grand besoin de récupération de l’organisme après l’anesthésie liée à la réduction mammaire.
L’arrêt professionnel, quant à lui, dépend du métier exercé : il faut compter 10 jours pour reprendre un travail de bureau assis.
Pour des activités qui exigent de rester plus longtemps debout (infirmière par exemple), l’arrêt de travail peut aller jusqu’à 3 semaines.
Cette durée peut être encore prolongée jusqu’à 6 semaines pour des occupations un peu plus physiques, comme la manutention par exemple.
Les douleurs après une réduction mammaire ?
L’une des qualités premières de la réduction mammaire semble être la faible intensité des douleurs qu’elle provoque après l’opération.
Ces douleurs peuvent être qualifiées de faibles à moyennes et sont très variables selon les patientes.
L’une des raisons qui explique cette absence de douleurs intenses est que l’opération de réduction mammaire ne touche pas aux tissus musculaires.
En effet, la réduction mammaire s’arrête en général au niveau pré musculaire en ne travaillant principalement que sur la graisse, les glandes mammaires et la peau.
Si néanmoins on peut les citer, on relèvera les points de douleurs suivants : une tension passagère au niveau de la poitrine, une gêne temporaire lorsqu’on lève les bras, la présence d’ecchymoses et d’un œdème du fait des incisions pratiquées.
Ces douleurs sont souvent traitées avec de simples antalgiques de type paracétamol.
Ces inconvénients semblent toutefois largement compensés par les bénéfices que les patientes semblent retirer d’une réduction mammaire : la disparition définitive des douleurs physiques ressenties avant l’opération du fait de la diminution de la taille des seins.
Mais aussi la reprise d’une vie sociale normale à travers entre autres les activités sportives et la possibilité de se procurer des vêtements seyants.