Les occasions de se casser le nez ne manquent pas au quotidien : un accident domestique, de la circulation, ou encore lors d’une pratique sportive.
La solution pour remédier à une telle mésaventure est de recourir à la rhinoplastie.
L’opération du nez ne se pratique donc pas seulement pour des raisons esthétiques.
Elle est aussi indispensable lorsqu’il s’agit d’apporter une amélioration fonctionnelle.
Déroulement de l’opération
Plusieurs facteurs influencent le type de rhinoplastie qui sera appliquée pour une intervention. Cela dépendra notamment de la partie du nez touchée, mais aussi du temps écoulé entre l’accident et la date d’opération.
Dans tous les cas de figure, le chirurgien aura recours à une anesthésie générale.
Les deux parties du nez
L’os propre du nez se trouve à son sommet. Une fracture à ce niveau est souvent grave et donne lieu aux symptômes suivants : des douleurs importantes, des ecchymoses, des saignements, l’apparition d’une bosse et parfois des troubles de la vision et de l’odorat.
Une opération touchant à l’os propre du nez est en général assez lourde.
La partie inférieure du nez est essentiellement faite de cartilage. Les réparations concernant cette partie font appel à des actes chirurgicaux moins complexes.
Le moment de l’opération
Lorsqu’une fracture du nez est récente, c’est-à-dire moins de dix jours après l’accident, l’intervention est simple et rapide. Elle s’effectue toutefois sous anesthésie générale, car le nez est une zone richement innervée et donc sensible.
Au-delà des dix jours après l’accident, l’opération du nez cassé est plus complexe. Il peut arriver qu’il faille briser de nouveau l’os du nez pour lui redonner sa forme pyramidale.
On parle alors de rhinoplastie secondaire : une opération plus importante est pratiquée, bien entendu sous anesthésie générale.
Le mode opératoire
Selon l’importance de l’intervention, on distingue la rhinoplastie complète et la rhinoplastie partielle. Dans le premier cas, l’opération concerne l’ensemble du nez. Dans le deuxième, le chirurgien n’opère qu’une partie du nez.
Enfin, la rhinoplastie peut aussi se distinguer par le mode opératoire. Dans le premier cas de figure, le chirurgien peut pratiquer une incision sous le nez pour l’ouvrir et faciliter ainsi l’accès à la zone opérée.
A défaut, le praticien se contente d’accéder au nez par les narines, notamment lorsqu’il s’agit de corriger une déviation de la cloison nasale.
Quelles suites après une rhinoplastie ?
Comme toute opération de chirurgie plastique, la rhinoplastie comporte une série de consignes ou de recommandations à respecter après l’intervention.
Mais avant tout, il est important de noter que le résultat final d’une opération du nez cassé ne sera visible que plusieurs mois après l’intervention.
Les autres points importants à connaître après une rhinoplastie sont les suivants :
- Le principal désagrément que les patients rencontrent dans les premiers jours après une rhinoplastie réside dans l’impossibilité de respirer pas le nez. Cela est dû à la présence des mèches absorbantes placées dans les fosses nasales après l’opération.
- Une prise d’antibiotiques sera recommandée pour éviter tout risque d’infection.
- Des œdèmes et des ecchymoses seront visibles jusqu’à trois semaines environ après l’opération.
- Il est conseillé de limiter le port des lunettes en permanence. Cela évite de maintenir une pression continue sur la zone opérée.
- Toute activité sportive qui implique des chocs est à proscrire pendant au moins deux mois.